The Concealed

Je vous le recopie ci-dessous:

Jazz Magazine/Jazzman n° 646 Février 2013
Kronikexpress page 73

John Zorn - The Concealed
Tzadik/Orkhêstra

"De disques hardcore en bondieuseries new-age, John Zorn teste la crédulité de son public. Sont-ils dupes Mark Feldman, Erik Friedlander, John Medeski, Kenny Wollesen, Trevor Dunn et Joey Baron (dm) invités ici à jouer ces doucereux balkanismes "composés, arrangés, dirigés" par le gourou, tout juste bons à l'illustration de documentaires à petit budget ? " FB

C'est beau je trouve

bah, moi j'ai déjà commandé l'album, donc bon...
je ne m'inquiètes pas du tout...

Faut dire les chroniques passent les oeuvres restent. Bon parfois vaudraient mieux qu'elles trépassent aussi.

en fait, c'est pas les cds (studio s'entend) qui importent, mais le traitement live, propice à l'impro...c'est aussi là la vie...Perso j'aime bien les œuvres qui "trop" passent, sous quelque forme que ce soit...Et en de multiples formes...

C'est un disque accessible mais sa facilité n'est qu'apparente. J'entends bien qu'on puisse discuter de l'inspiration plus ou moins pronfonde des thèmes, mais je trouve que Zorn est un sacré catalyseur de talents. La série Book of Angels, articulée à partir de petits airs qui font à peine quelques mesures, en est un bon exemple. Malphas, de Mark Feldman et Sylvie Courvoisier, est peut-être mon disque préféré du duo, et l'un de mes préférés tout court.

Sur l'opposition CD/live, je trouve justement agréable, sur cet album, que l'improvisation soit présente (ce serait brider un tel groupe que de pas les laisser soloïser un peu) mais très circonscrite, faisant la part belle aux arrangements et au toucher des différents musiciens.

les autres de la série "Dreamers" sont plutôt faciles aussi, un groove fruités et suave nous entraine, et très bizarrement, en live, ça peut s'affoler terrible, limite Electric Masada, surtout si Marc Ribot est dans la place ! Souvenir des Dreamers 2010 à Marciac, chaud devant...Et toujours cette belle précision dans l'écriture, même en live, il dort pas Tonton Zorn, même s'il ne fait que "diriger"...

Sinon Malphas, un grand bonheur, Oblivia aussi...

dom's a écrit:

Je vous le recopie ci-dessous:

Jazz Magazine/Jazzman n° 646 Février 2013
Kronikexpress page 73

John Zorn - The Concealed
Tzadik/Orkhêstra

"De disques hardcore en bondieuseries new-age, John Zorn teste la crédulité de son public. Sont-ils dupes Mark Feldman, Erik Friedlander, John Medeski, Kenny Wollesen, Trevor Dunn et Joey Baron (dm) invités ici à jouer ces doucereux balkanismes "composés, arrangés, dirigés" par le gourou, tout juste bons à l'illustration de documentaires à petit budget ? " FB

Voilà c'est ça. Je trouve le procédé facile : trois lignes pleine de simple dénigrement (qui pourraient être adaptées à n'importe quel disque au demeurant).
ça me rappelle un peu ce qui pouvait s'écrire ou se dire de Bill Evans avant qu'il ne devienne une icône.

Oui, je crois me souvenir qu'il a écrit assez récemment le même genre de chronique assez dure sur le livre de Michel Arcens relatif à Coltrane, que je n'ai pas lu, mais bon...
L'auteur du livre n'avait d'ailleurs pas caché sa déception sur FB à l'époque...

C'est pas tellement qu'elle soit dure c'est bien plutôt qu'elle est nulle !
Je veux bien qu'on n'aime pas un disque mais il faut dire pourquoi...

exactement, oui mais les termes sont blessants, c'est ça que je voulais dire, même si l'on aime pas, avant même de se justifier, on peut faire le choix de termes plus "soft"...

Sinon Citizen Jazz a chroniqué The Concealed ou pas encore ?

Non pour moi, on peut être mordant mais il faut le justifier par une analyse et pas par un jugemet à l'emporte pieces.
Pas à ma connaissance sur Citizen Jazz mais ici en anglais en bas de page


http://www.downbeat.com/defaultl.asp?sect=reviews

On peut aussi comprendre que Zorn agace et peut-être cette mini-chronique expéditive en défoulera-t-elle certains en disant tout haut ce qu'ils pensent tout bas. Moi en tout cas je me réjouis que ce disque existe...

Non mais c'est vrai que Zorn est un "surproductif", il en sort "trop", mais on peut aussi ne prendre que ce qui nous intéresse...

Bon, reçu hier aussi, mais écouté avant Wayne...

Disque très bien joué, musiciens magnifiques, très bien produit comme toujours, rien à redire, mis à part peut-être Medeski, j'aurais presque préféré Uri Caine, mais par moment je me suis un peu ennuyé, comme si (presque) tout avait déjà été dit...

Tu as sûrement plus d'expérience zornienne que moi, d'où peut-être une impression de routine que je ressens moins. Il y a des musiciens flamboyants, surtout Mark et Erik Friedlander, qu'on reconnaît tout de suite et qui prennent de super solos, les autres jouent surtout collectif, mais le morceau solo de Medeski est extra je trouve, très rugueux.

et celui d'Erik Friedlander aussi, magnifique...mais c'est à dire que la dernière fois que j'ai vu The Dreamers en live, dans le Gers...il y avait Tonton Ribot, déchainé, j'étais resté sur ça, et sur The Crucible aussi, carrément zeppelinien, donc bon...

Mais de toute façon la morale de l'histoire c'est que ces mecs pourraient bien reprendre Michel Sardou ou Vincent Lagaf au lieu de Zorn, le résultat serait sans doute intéressant. Mais le gars qui parvient à fédérer de tels talents autour de lui, c'est bel et bien John Zorn....

Absolument, un très grand monsieur, pensons aussi à l'un de ses plus fidèles comparses, Joey Baron, un batteur admirable !

Allez I'm in the mood for a Medeski...

https://youtu.be/-7pFAtWKhJE