Deep Purple

Y a certes albums, peu d'albums que je les regarde comme huummm et... bien, comme des albums!! Je sépare pas trop des chansons, je vois la totalité. Tommy de Who et Bananas sont deux d'eux.

Tommy était pour des années mon meilleur album meme sans trop aimer les Who!

Bananas c'est une autre histoire. Quand je l'ai découvert son existence il m'a paru ridicule: La couverture, le titre, meme le fait qu'y avait pas Jon Lord. Hahahah Deep Purple sans Lord, quelle plaisanterie!

Alors j'étais préparé d'écouter une catastrophe d'album. Le résultat m'a impressionné au debut beaucoup trop, après je me suis calmé. Aujourd'hui je trouve géniale la combinaison titre -couverture et l'album est le nouveau point de depart pour Deep Purple après 20 ans!

Mmmmphh...

https://youtu.be/HzavoVQhlOA


Toujours content quand même de recevoir de leurs news

Et ce logo qui, si je ne me trompe pas, date de Burn ou de Made in Europe ?

Oui c'est sur les visuels du MK III*, curieux qu'ils s'amusent à le reprendre depuis quelques années. La zik est poussive, mais pas vraiment nulle, je serai content d'écouter ce nouveau Purple. Il y a un autre titre à choper sur le net mais je crois que je vais attendre d'entendre ça dans une version auditivement correcte.

*au moins sur Stormbringer

J'en reviens pas j'ai laissé passer la date de sortie de l'album sans réagir, j'étais persuadé qu'il sortait plus tard genre le 21 avril... Bon ben quand j'aurai 5 min (mercredi soir??) j'irai faire un tour à la FNAC quand même. Même si j'en attends pas grand chose je suis toujours content de retrouver ces 5 là (quels que soient les 5 membres en question d'ailleurs)

Bon ça fait un certain nombre d'années (au moins 15 je dirais) que je n'attends plus grand chose des albums de Deep Purple (quoique je me souviens avoir accueilli The Battle Rages On en 1993 avec une certaine suspicion aussi, et j'ai bien aimé au final) et du coup je suis rarement déçu... ABandOn était une suite logique pas très inspirée et beaucoup plus uniforme du très bon Purpendicular. C'était aussi le dernier album avec Jon Lord et puis ils avaient 20 ans de moins que maintenant quand même. Bananas était assez plat, un morceau comme House of Pain ne vaut pas grand chose, il manque soit de la folie, soit de la brutalité, soit autre chose que j'arrive pas à identifier mais c'est plan plan. Quelques ballades ou tentatives pop qui n'étaient pas toujours du meilleur goût et qui ne les ont pas ramené dans les charts pour autant. Rapture of the Deep avec le même producteur aux manettes était un peu plus aventureux, Don Airey commençait à tenter plus de choses, et il y a un côté prog plus assumé qui apporte de la fraîcheur, si on peut dire, et si tant est que le prog soit frais... En tout cas ils tentaient des choses. Now What?! était la bonne surprise du lot, essentiellement grâce à la prod plus spectaculaire de Bob Ezrin. Deep Purple a redécouvert qu'il y avait un marché de niche qui existait toujours pour le genre de zik qu'ils jouaient au début des 70's, avec de l'orgue Hammond branché sur des amplis Marshall et des duels de solos gratte/clavier. Les chansons ne sont pas toutes géniales mais il y a un regain d'énergie général et suffisamment de bonnes petites idées pour rendre l'album intéressant d'un bout à l'autre, même dans ses moments un peu plus faibles...

A l'écoute des premiers morceaux diffusés avant la sortie je pensais qu'InFinite serait à Now What ce qu'ABandOn a été à Purpendicular, ou Robocop 2 à Robocop, et on peut d'ailleurs comprendre qu'ils cherchent à reproduire une formule qui a miraculeusement bien marché.

Je l'ai écouté une ou deux fois pour le moment, il ne faut pas venir y chercher les riffs entêtants d'autrefois, ou les solos de feu, ils n'y sont plus, et ce n'est pas d'hier de toute façon. Les morceaux sont presque tous des variations d'autres chansons des 2 dernières formations du groupe, en version plus lente ou plus rapide, il n'y pratiquement jamais de refrains en bonne et due forme, on pourrait avoir l'impression que c'est un cousin de l'ordi qui inventait les noms des voitures Renault dans les années 1990 (genre Twingo ou Safrane) qui a composé l'album, mais il n'y a rien de complètement indigne non plus. Ce qui fait plaisir à entendre, c'est le son un peu sale concocté par Ezrin, qui virilise notre vieux Steve Morse toujours si gentil et poli et épaissit bien aussi les nappes de Don Airey. Sur un morceau aussi bateau que Get Me Outta Here, dont Roger Glover lui-même avoue qu'il s'agit d'une ressucée d'un morceau d'il y a quelques années, c'est la batterie qui est mise en avant et fait presque autant de raffut que si c'était Keith Moon ou John Bonham derrière les futs, sauf que c'est Ian Paice et qu'on le reconnaît d'ailleurs parfaitement bien, en tout cas ça fait tout l'intérêt du morceau. Au milieu d'autres chansons assez basiques peuvent surgir aussi des passages instrumentaux qui n'ont pas la folie d'autrefois mais peuvent être remarquablement construits, il y a des idées disséminées dans tout l'album, qu'il faut savoir guetter parce que c'est parfois fugace et inattendu, et puis il y a une maîtrise instrumentale intacte. Gillan sonne plutôt bien aussi, soutenu par des tonnes d'effets qui sont assez bien dosés pour que ça ne sente pas trop le botox auditif. Au fil de l'album les références obligées à In Rock et Machine Head s'effacent un peu et on part un peu plus à l'aventure, notamment sur des titres comme the Surprising construit en plusieurs mouvements assez disparates. Ce qui est bien aussi, c'est de voir l'assurance que Don Airey a prise au fil des albums, comment il s'est démarqué de Jon Lord, il assume pleinement, en particulier, ses sons de synthés 80's un peu kitsch mais généralement bien placés pour relever un peu les chansons fades de l'album...

Donc voilà plutôt un album qui génère des sensations, des réminiscences qu'une grande claque dans la tronche mais puisque c'est possiblement le dernier et qu'il est loin d'être mauvais, il faut savoir l'apprécier et je le conseille aux amateurs qui ne l'ont pas déjà...

Bon alors l'album est ce qu'il est et je pense que je vais encore pas mal l'écouter, d'une part parce que je pense qu'il peut apporter beaucoup de plaisirs épars à ses auditeurs, d'autre part parce que je pense qu'il y a des tas de finesses que j'ai pas encore perçues. Mais ce soir j'ai maté le DVD bonus qui n'est rien moins qu'un documentaire d'une heure et demie où on a le privilège de voir et entendre le groupe répéter et jammer et prendre des premières prises absolument prodigieuses de précision et de présence, ce sont vraiment de grands musiciens et un grand groupe, même dans sa version papys/pantoufles actuelle. Bob Ezrin est crédité au songwriting sur tous les titres et on comprend pourquoi, c'est lui qui assemble patiemment toutes les idées dispersées, propose d'ajouter plus de ci et d'enlever un peu de ça, qui peut se permettre de dire à Steve Morse ou Don Airey que leurs solos sont banals mais propose aussi des pistes pour qu'ils le soient moins, et précisément comme ce sont de bons musiciens ils suivent... C'est vrai que sur les deux derniers albums le jeu de Steve Morse en particulier est à la fois plus sauvage et plus focalisé lors des solos, plus rock'n'roll quoi. Lui qui n'a pas le tempérament volcanique et imprévisible de son prédécesseur arrive quand même à balancer la sauce de façon convaincante (même si du temps de Purpendicular il n'y avait qu'à se baisser pour choper toutes les idées que le groupe avait à l'époque, mais c'était il y a plus de 20 ans). On apprend aussi qu'il est de plus en plus handicapé par des problèmes de santé et que des 5 membres c'est lui qui est malheureusement le plus près de raccrocher, mais on ne perçoit en tout cas aucune limitation technique nouvelle dans son jeu le résultat est toujours au top de la virtuosité.

Vraiment un film très chouette avec des types simples et attachants et en même temps des musiciens exigeants, et accessoirement des légendes vivantes...

Il est vrai, un nouvel album par les Purple! J'ai loupé ca. Merci Pierre

La vedette de l'album c'est le producteur, et dans le DVD aussi on ne voit que lui ou presque, c'est dingue ce qu'il se permet. Le résultat est assez chouette avec pas mal d'idées (des effets sur la batterie, la voix, etc. qui rehaussent vraiment l'intérêt des morceaux souvent par référence à des morceaux passés du groupe ou de l'histoire du rock). On est un peu frustré pour Steve Morse qui joue très bien mais on peut pas s'empêcher d'entendre dans sa tête les plans que Steve aurait eu envie de jouer (avec ces montées chromatiques que personnellement j'aime pas du tout mais qui sont sa marque de fabrique)  si Bob Ezrin ne l'avait pas censuré toutes les 10 secondes... N'empêche que les solos de guitare et d'orgue sont dans l'ensemble ce qu'il y a de mieux dans le disque, avec le son global.
Et il y a quelques vraiment bons morceaux comme le très lyrique Birds of Prey...

Putain tu me donnes vraiment envie de l'écouter. J'ai pas du tout de temps en ce moment je bosse comme un malade au point que ca pourrait être dangereux pour moi. Erin?? Ca a l'air pas bien, mais bon il faut l'écouter d'abord..