Insubordinations netlabel

Excellent choix aussi. A vrai dire quoi qu'en disent certains c'est pas vraiment le choix, qui manque...

puisqu'on est là dedans, un blog vraiment bien http://www.thewatchfulear.com/

on continue avec l'ami Bouhana,....


[insub38] Nicht Rio Title turtle


Lionel Malric: prepared piano
Yannis Frier: table guitar, amplified objects
Sébastien Bouhana: drums, percussions

+download+ the complet album (29min48 / 320kbps mp3+cover / 73Mo)
+download+ the complet album (29min48 / FLAC+cover / 157Mo)
INSUBORDINATIONS netlabel.

Une plongée dans la matière sonore, dense, foisonnante, vindicative et envoutante. Ces 3 improvisateurs du Grand Chahut Collectif mettent l'accent sur un discours évolutif tendant vers l'exploration des possibilités timbrales de leur instrument par l'utilisation de préparations, de techniques étendues et d'approches empruntées aux musiques concrètes et électroacoustiques. La musique se meut, ondule, crisse, les images jaillissent.
Lors d'une première tournée en mai 2010, Nicht Rio s'est aventuré dans le sud de la France avec entre autre un piano demi-queue plus que centenaire. De Marseille à Toulouse, les rencontres musicales se multiplient, auprès de Sébastien Cirotteau, Emmanuel Cremer, Charles Fichaux, Bastien Pelenc, Heddy Boubaker, Olivier Germain-Noureux et Laurent Rochelle. La première escale fut dans la chapelle Notre-Dame du village de Fabrezan, dans le cadre du festival Son MiRé. C'est la captation de ce concert en trio que vous pouvez entendre ici. Il y avait du vent dans la plaine ce jour là.

Citation :

DOOR KNOCKED EYE Quelquechose bruisse à la porte, des cloches peut-être ? Ils s’y prennent à trois, Nicht Rio, pour simuler la foule qui sourd au dehors. Quelquechose quincaille à la porte et s’installe. Chuinte. Combien sont-ils en vrai, ces bruits qu’ils font ? Musique au présent, récurrences, tournoiements, éclairs, notes, grondements. Une poésie s’installe, et des images surgissent. Que se passe-t-il derrière la porte ? Qui sont ces voisins qui bruissent ? Ils font l’étrange et le familier tout à la fois, ils opèrent à la pincette presque chirurgicale. Clinique. Quelqu’un marche derrière la porte, s’éloigne puis revient, trébuche, presque trottine à contre-temps. Nicht Rio se loge en-deçà du dicible et du visible. Derrière la porte vous devinez le piano préparé, la guitare et des objets, la batterie permutée. Il y a comme des voix qui viennent, et de l’eau. Vous n’imaginiez pas qu’une telle rumeur soit possible en votre for intérieur. Nicht Rio vous concerne, par le trou de la serrure.
Bruno Allaigre

J'accroche assez au trio PLAISTOW leur album The Crow est une merveille.

[insubrwk02] V.A. Marées de hauteurs diverses

01. Blindhæð - Un fracas d'asthme, de gravier et de ferraille suintante pour Jacques Sternberg
02. Nicolas Bernier - cructacés (remix)
03. Honoré Feraille - the tide is gone on its own
04. Ludger Hennig - retro forensic version
05. Mokuhen - poisson silence, Oki
06. Francisco López - untitled#279
07. Herzog - naufrage (remix)

All tracks based on their corresponding ones from [insubcd02] Complaintes de marée basse by Diatribes & Abdul Moimême.

Insubordinations netlabel
http://www.insubordinations.net/releasesrwk02.html
in collaboration with Tsuku Tsuku Grammofon
http://tsukuboshi.wordpress.com/2011/12/13/v-a-marees-de-hauteurs-diverses/

free mp3 & flac + limited cdr edition

Au final nous avons entre les mains un voyage au sein de la musique électroacoustique, colorée par l'énergie acoustique et improvisée de "complainte de marée basse". Il est plutôt curieux d'entendre comment chaque musicien a utilisé le matériau original avec des considérations extrêmement différentes, selon sa propre pratique. Certains s'en sont servit comme du "field recording", d'autres l'ont aborder avec des techniques de remix plus usuelles, façon "dub", d'autres encore ont totalement intégré les sons dans leur monde sans aucune tentative d'y laisser transparaître la source. Et rien de cela ne semble faux, mais dans chaque cas établit un dialogue entre retravaillés et orignaux, mettant à jour chaque fois un autre regard sur le rôle et la valeur du "son enregistré"..

[insub.dlt01.cd] PLAISTOW Lacrimosa

Two 20 minutes heavy post-jazz tracks, hypnothic and strong, introducing the new Insub Delta serie.

Cyril Bondi: drums
Raphaël Ortis: bass
Johann Bourquenez: piano

Free download (mp3, flac wave 88.2/24) and cd edition.

http://www.insubordinations.net/releasesdlt01.html

***

PLAISTOW:
Baptisés du nom d'un titre de Squarepusher, les trois jeunes musiciens franco-suisses jouent une musique indéfinissable. On croit tenir du jazz et ça dérape semi-électro. On accroche une mélodie et voilà qu'ils la déjouent dans de grands éclats métalliques. Un côté rock, un autre qui penche vers le minimalisme de Steve Reich et, au milieu, un groupe scénique singulier qui travaille, joue, cherche, creuse depuis cinq ans dans une terre encore vierge. Une découverte, une vraie.

“...Comme s’il n’y avait pas chez Plaistow d’à priori stylistique mais une exigence permanente: une approche libertaire de la musique associée à une esthétique de la profondeur, voire de la gravité.”
Denis Desassis, CitizenJazz


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PLAISTOW:
Named after a song of Squarepusher, these three young musicians of French and Swiss origin play a music style which is hard to define. Thinking one is listening to jazz, the music suddenly mutates into semi-electro. One just managed to filter out a melody when it disintegrates into coarse, metalic splitters. Rock on the one side, on the other minimalism à la Steve Reich, and in the midst an highly willful trio which has been plugging and playing away in virgin soil the last five years: a genuine discovery.

“The music by the Swiss band Plaistow is often dubbed “post jazz”. However, what Plaistow actually does often defies genre definitions and could be anything from minimalism to improvisation.”
Vladimir Kozlov, The Moscow News

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(Denis Desassis, c'est un gars de chez nous ça tiens... )

Bon je me jette sur ce Plaistow et il est parfait pour cette heure-ci. Pour l'instant c'est la BO parfaite de mon boulot en retard, plus tard, un autre jour, ce sera écouté de façon plus exclusive...

Un jour qui sera pas fait comme un autre, faudrait que j'investisse dans un ou deux CD-R de chez Insub...

Ce groupe me plait beaucoup, je n'ai pas encore écouter celui là mais l'album The Crow est exellent. La musique y est assez violente je trouve (écouter ça en marchant seul dans la nuit, effet garantit !). Los Criminales (...) est à un niveau un peu en dessous.

du nouveau !



INSUB META ORCHESTRA archive #1 [insubcd04]

Antoine Läng mouth - Brice Catherin cello - Brooks Giger doublebass - Christian Müller contrabass clarinet - Christophe Berthet saxophone, conduction n°2 - Christoph Schiller spinet, conduction n°1 - Cyril Bondi floor tom, cymbal - d’incise objects, conduction n°3 - Denis Beuret trombone - Dragos Tara doublebass - Edmée Fleury voice - Eric Ruffing theremin, analog electronics - Fabrice Pittet ac. guitar, voice, perc. - Filippo Provenzale percussions - Frédéric Minner elec. bass - Florence Melnotte keyboard - Ganesh Geymeier saxophone - Gianluca Ruggeri function generator - G! ! érald Zbinden! ac.& elec. guitars - Guy Bettini trumpet - Hannah Marshall cello - Heike Fiedler voice - Igor Cubrilovic acoustic resonator guitar - Ivan Verda elec. guitar, buzuki - Jamasp Jhabvala violin - Jonas Kocher accordion - Loïc Grobéty piano strings elec. bass - Marcel Chagrin elec. guitar - Nicolas Raufaste ac. guitar - Olga Kokcharova typewriter, voice - Patricia Bosshard violin, conduction n°5 - Phonotopy tennis raquet - Raphaël Ortis elec. bass - Richard Jean elec. guitar - Rodolphe Loubatière percussions, conduction n°4 - Simon Berz d.i.y. instruments, electronic - Steve Buchanan saxo! phone, elec! . g! uitar - ! Thierry Simonot electronics - Thomas Peter laptop - Vinz Vonlanthen elec. guitar, banjo

free mp3 & flac, et édition cd:
http://www.insubordinations.net/releasescd04.html

INSUB META ORCHESTRA
L'IMO est un très grand ensemble d'improvisateurs, fondé en septembre 2010. Il rassemble habituellement une trentaine de musiciens par concerts, de toute la Suisse et au-delà.

Du désordre, attendu, des premiers concerts a émergé une conscience et un investissement collectif de la part du nombre impressionnant de musicien-nes inclus dans ce projet ambitieux. Après une année - et 7 concerts - 40 d'entre eux se sont retrouvés pendant 3 jours durant l'été 2011, marquant un pas sensible dans la progression de l'orchestre. En travaillant en profondeur un certain nombre de propositions - concepts et directions - est apparue une qualité sonore nouvelle, une ouverture de l'espace, une fragilité des volumes, une orientation plus électroacoustique, plus minimale, plus "concrète". L'orchestre s'est mis à penser comme un ensemble, aux composantes multiples mais avec l'objectif de projeter un son unique/commun, à rechercher les détails, la retenue, les densités variables, les souffles, drones, infrabasses...

L'alternance d'improvisation "libre" et "dirigée" a été au début du projet une manière de tester des pistes de fonctionnement collectif. Si ce premier disque - première archive- contient surtout des pièces dirigées c'est qu'elles ont été à un moment donné cruciales pour l’établissement d'un bagage commun au sein de l'orchestre, il en a découlé une force certaine qui nous permet maintenant de jouer de manière autonome avec beaucoup plus de justesse.

L'IMO, qui aura fait 16 concerts de plus à la fin de sa deuxième saison, est devenu, au delà du rassemblement manifeste, un groupe solide et une expérience ouverte sur un futur excitant.

Tiens les hasards de la disposition des fichiers sur mon disque dur fait émerger "Partielles d'Averse, de Diatribes et Phonotopy. En cette période tubestivale j'avais oublié que ce genre de musique ouvertissime était pas loin d'être mon préféré. Merci à eux et au label pour ce superbe moment qui ne fait que commencer.

Pour filtrer les démoniaques effluves sonores de RTL2 (Coldplay, Muse, Indochine...) qui traversaient les murs au boulot ce midi, j'ai ressorti the Crow de Plaistow de mon disque dur et c'est ma foi un bien bel album. Du coup comme en plus je suis un peu en manque d'air suisse (ça fait des siècles que j'ai pas mis les pieds à Lausanne ou que je me suis pas fait désosser ma caisse par des douaniers helvètes) j'ai commandé Lacrimosa (même nom qu'un si beau livre de Régis Jauffret) mon premier CD Insub j'en frétille d'avance.



Un son par minute à certains moments du morceau, Low et Morton Feldman passent pour des adeptes de la tektonik à côté de Plaistow sur ce merveilleux morceau.

9 jours plus tard - c'est loin la Suisse - je reçois enfin le disque dans un très élégant écrin cartonné. Je ne suis pas sûr du tout d'avoir écouté cet album auparavant, en tout cas à première écoute ça ne me dit rien. Assez surpris du résultat par rapport au génial The Crow, ni déçu en bien, ni déçu tout court, mais surpris par l'inclination "post-rock", longues stations, basse façon dub ou bien tendue, batterie parfois super binaire... C'est très agréable à entendre, très orienté vers l'installation progressive d'ambiances diverses. Je trouve pour l'instant le résultat moins prodigieux que ce que je connaissais du groupe, mais je regrette pas mon achat, d'ailleurs en y repensant j'ai presque honte d'avoir profité du catalogue Insub jusque là sans investir un centime dedans... La fin du 2ème morceau est très belle par ailleurs, étirement de bruits plus long et donc plus bon que prévu. Un rafraîchissement abstrait d'autant plus inattendu et appréciable qu'il arrive en fin d'un album orienté très différemment jusque là.

>> Pour écouter et télécharger l'album <<



Sinon pas encore écouté mais curieux de cet Insub Meta Orchestra de 40 membres dont le très très grand Jacques Demierre...

faudra que j'écoute ça tiens...